mercredi 9 février 2011

Annonce: recherche compatibilité pour procréation salvatrice

Bonsoir à tous,

Ceci est un message du coeur que j'envoie à toute la communauté d'internet. Je suis atteint d'asservissement aigüe et de croyance aveugle. Cette maladie contraignante est mortelle et devrait me coûter la vie d'ici 1 à 70 ans.
Régulièrement, je dois m'administrer ma dose de connerie en allumant ma télé ou en pianotant sur internet. C'est justement alors que je prenais mon traitement quotidien sur l'une des chaines nationales que j'ai enfin trouvé la réponse à mes angoisses.
Vous n'êtes pas sans savoir, mesdames et messieurs, qu'est né hier le premier bébé médicament! Un petit "notre espoir" (cqfd) qui m'en a donné à moi aussi. Ne faisant ni une ni deux, j'ai sauté dans ma voiture pour me rendre à la pharmacie la plus proche. Rupture de stock. Pire, plus moyen de passer commande, le carnet est plein. C'est que les myopathes et autres déformés du chromosome se sont rués sur l'opportunité. Comment leur en vouloir après tout, étant donné la baisse gigantesque des dons des méchants français touché par la méchante crise, lors du dernier Téléthon, il ne leur reste plus que ça pour espérer.
Déçu, je me suis donc tourné vers les professeurs des hôpitaux. Sachez qu'en cas de situation désespérée, eux seuls sont à même de vous aider à mourir ou à revivre c'est selon. Eh oui, plus la peine d'implorer le ciel. Cette faignasse de Dieux est parti en vacances depuis longtemps, laissant aux hommes de science le bon soin de prendre soin de nous justement.
Après un long entretient et de nombreux rendez-vous durant lesquels j'ai largement étalé ma bêtise afin de justifier mon besoin, Dieux, pardon, le professeur à finalement décidé de m'aider.
- "Vous avez des ovules?" m'a-t-il demandé
- Non pas sur moi, où puis-je en trouver?
- Dans des ovaires
Je rougis: "j'ai cassé le dernier hier soir"
- Mais non du con, ceux d'une femme
Moi: "Ah ceux-là, ceux qu'on va chercher au fond du trou"
- Oui, comme vous l'êtes actuellement
-Me sauverez-vous Die... docteur?
- Oui mon fils, mais tu devras réaliser le premier commandement " Tu passeras d'abord à la caisse"
- Pas d'argent
- L'hôpital par le biais de ses collaborateurs et nouveaux actionnaires proposent un large choix de prêt à des taux préférentiellement variables afin que vous ne jouissiez pas trop longtemps de votre nouvelle vie
- Parfais
-Mais il vous faut toujours vos ovules.
Je quittais donc mon Sauveur perplexe sur les possibilités de réussite de mon entreprise. C'est qu'un ovule, ça ne court pas les rues. Enfin d'une certaine manière si, mais encore faut-il pouvoir l'extraire. Après de longues semaines de recherche, j'ai finalement trouvé mon âme soeur, nous nous mariâmes à Las Vegas et j'obtint enfin ce que je voulais: le précieux ovule.
Une petite masturbation plus tard, j'envoyais le tout, spermatozoïdes et ovules bien séparés, faudrait pas que ces cons là s'accouplent en court de route, par la poste à l'adresse du professeur Jiseusse.
Après de longs mois d'une interminable attente, nous obtînmes enfin la réponse tant attendue:
"Monsieur...
Parmi les 27 embryons issus de votre fécondation in-vitro, deux semblent dans la capacité de vous sauver, ne vous inquiétez pas, les 25 autres ont servit à Mme Courjault comme substitut à ses pulsions réfrigérantes. Nous vous donnons rendez-vous le 12 ... ... afin de les planter dans l'utérus de votre femme pour que la petite graine etc."
Transporté de joie, j'apportai donc mon pot à l'hôpital afin de la faire inséminer. Huit mois plus tard, naissaient Hopefully et Sunshine deux beau bébés de 3,4 kilos avec 2 bras, 2 jambes et 24 doigts chacun.
Depuis, nous avons greffé la moitié du cerveau d'Hopefully sur le miens et je suis enfin guéri. J'ouvre progressivement des yeux émerveillés sur le monde qui m'entoure et remercie la science pour ce qu'elle a fait pour moi.
Ah oui, une dernière chose. Si quelqu'un pouvait gentiment me faire un don d'ovule, c'est qu'il faut sauver Hopefully maintenant...


Le premier bébé médicament français est né. Le monde

dimanche 20 juin 2010

Intempéries tragiques à Draguignan, 23 portés disparus

Il y a 40 ans de là, la dernière grande catastrophe naturelle avait couté la vie à une personne dans le département de Haute Marne, emportant avec elle la résistance de tout un peuple. Il y a quelques jours, une nouvelle tragédie fit disparaître avec elle 23 des plus hauts représentants de notre belle nation. La météo cataclysmique alliée à une prévention et une préparation largement insuffisante ont fait basculé à jamais le destin de ces protagonistes.
Nous sommes le 15 juin et déjà pointaient à l'horizon d'obscurs nuages porteurs de mauvaises augures. Si ces signes avant coureurs purent et durent être pris en considération, il n'en fut rien, rendant inéluctable la catastrophe annoncée. Ce fût le 17 du même mois, en fin de journée que le ciel tomba en un grondement sourd sur la tête de nombreux français. Les hommes ne purent que constater la débâcle devant le déchainement des éléments, aucune initiative ne put d'aucune façon contrer la déferlante, et quand les digues, dernier rempart de défense, cédèrent, il ne resta plus qu'à prier le tout puissant qu'il les épargnât.
Les secours, impuissants, tentaient de sauver ce qui pouvait encore l'être, extirpant d'improbables âmats de béton et de pelouse une quelconque famille de la noyade assurée après qu'ils aient bu la plus grande tasse de leur vie. La coupe pleine leur échappait, leurs vies se brisaient en millions de pièces impossibles à recoller comme un de ces puzzle que l'on met parfois près de 2 ans à terminer, si encore on y arrive.
Puis vint le temps du constat, accablant. Le champs de ruine désolé s'étendait à perte de vue devant les yeux hagards des survivants. Plus d'électricité, des villages coupés du monde, comme une impression de honte devant l'abandon crée par cette situation. On fit les comptes, recensant les habitants et toutes personnes ayant pu se trouver dans les environs lors de la catastrophe. Le bilan tomba comme un couperet. 23 personnes manquaient à l'appel. Devant l'émoi provoqué par ces disparitions mystérieuses, la population se mobilisa pour organiser malgré la douleur, de longues recherches à travers les gravas, la boue et l'herbe. On se questionnait, chacun tentant de comprendre pourquoi et comment elles avaient pu être emporté.
A l'heure où ces lignes ont été écrites, les recherches se poursuivent pour tenter de retrouver au moins les corps de ces disparus.
Quelque part peut-être gisent sans vie, les corps décomposés de ces 23 héros, morts, mais pas pour la France.

dimanche 25 avril 2010

Cachez ce visage que je ne saurais voir

Ah! Ça faisait longtemps. Ça faisait longtemps que nous n'avions pas été gratifié d'une histoire dont seul le pays du coq a le secret.
Nous sommes le 2 avril, par une pâle journée de printemps, où le soleil encore timide tardant à déposer ses rayons dorés sur nos frêles et blanches épaules encore marquées des rigueurs de l'hiver, perce faiblement le ciel clair de nos vie décharnées.

Jeannette (prénom de substitution dont le but est à la fois de taire l'identité de la victime et également de faire oublier ses croyances religieuses), au volant de sa voiture roule tranquillement dans Nantes, accompagnée de son niqab. Quand soudain, au hasard d'un carrefour, deux agents de la sécurité publique l'arrêtent et lui adressent une contravention au motif que son accoutrement l'empêche de voir et envisager convenablement la route et le trafic.

Je dis, stop! Pourquoi s'embêter avec une contravention quand on peut directement renvoyer la personne chez elle ? C'est vrai, une personne qui se cache, c'est louche. C'est qu'elle ne va bien, ou qu'elle ne veut pas être reconnue. Une personne qui se met des draps sur la tête et coupe une fente pour les yeux, bois du thé en lisant Libération ne peux décemment pas être saine d'esprit. Notez bien que je n'ai rien contre ces gens là. J'adore les Barbamamas autant que mon demi-frère, et je ne tolèrerais en aucune manière la vindicte populacière à l'égard de cette brave femme qui élève courageusement ses 10 enfants issus de 4 mariages différents, sans compter les maîtresses. Qu'elle porte le niqab ne me gène pas. C'est d'ailleurs le meilleur moyen permettant de soustraire à nos regards fragiles sa vile couleur de peau qui n'est pas sans rappeler les délicieuses crêpes que cuisinait ma mère. Mais il faut bien admettre que cette pièce de tissus n'est pas dénuée d'un certain gout artistique. La robe légère portée tombante aux chevilles surmontée d'un foulard élégant justement proportionné ne laissant paraître que le simple regard pétillant d'une femme secrète, ne peut que provoquer un certain émoi pour qui se retrouve nez à yeux avec cette improbable apparition. Comment ne pas imaginer les exquises rondeurs dissimulées sous cet écrin de coton noir, qui attendent désespérément l'étreinte charnelle d'un doux inconnu. N'est-ce pas la meilleur façon d'attirer le regard là ou l'on voudrait qu'il se dérobe ? Et Comment un homme, fervent adepte des principes de l'islam, peut-il laisser sa femme ainsi vêtue se pavaner dans les rue de Nantes et s'étonner que la police l'arrête. Nous sommes en France après tout, le noir fait tâche et Allah ramasse.

Je pense donc qu'il est vital de renvoyer ces personnes chez elles,c'est la seule solution à nos problèmes. Ceci fait, nous pourront profiter de nos rues sans l'ombre inquiétante de ces femmes en noire et du même coup relancer l'économie, la croissance, l'emploi, la consommation et faire disparaître ce foutu rhume qui me bouffe depuis une semaine.
Aussi, j'en appelle aux plus hautes instances de ce pays : légiférons pour interdire les cons.

jeudi 15 avril 2010

La théorie du décomplexé total.

Il souffle, depuis près de 2 ans maintenant un vent de liberté rafraichissant sur la droite française. Depuis l'avènement au pouvoir de Nicolas 1er, c'est tout une partie de la population française qui se prend à espérer secrètement au retour tant attendu de l'uniforme et du crétinisme aigu.
On nous avait prévenu, nous voila servi. La droite est décomplexée. Mais alors franchement. Il faut dire que, quant personne ne vous retient c'est beaucoup plus pratique.
Le dernier exemple en date dépasse l'entendement tant il confère à la plus triste des bouffonneries. Et le pire c'est que la relève, à l'origine de cet étron, que dis-je de cette diarrhée aiguë, semble emboiter le pas à ses ainés qui ont, il faut le dire, bien ouvert la route. Ce lipdub, d'abord piraté puis fièrement exhibé, semble venir d'un autre temps. Mais cessons ces attaques gratuites et définitivement sans fondements. Passons sans attendre à l'analyse de ce chef d'oeuvre.

Le clip s'ouvre magnifiquement sur une maxime qui devrait à elle seule justifier cet écart : "le pire risque c'est de ne pas en prendre". L'auteur de cette phrase devait certainement être Hélène Keller ou quelqu'un de sourd, muet et aveugle pour ne pas appréhender son exaspérante platitude. C'est ensuite le moment de l'infirme. Il est désormais convenue que les handicapés tiennent une position centrale dans la société. Je n'ai rien contre ces gens là, tant qu'il reste chez eux ce qu'il font au demeurant très bien. Notez cependant que son apparition furtive ne sera en aucun cas réitéré au cour de ce spot. Allez comprendre, le PS a peut être un TGV de retard mais au moins, il n'essaie pas de faire rentrer un carré dans un cylindre.
La suite est à l'image de ce cher parti : totalement libéré. Rachida Dati entend la révolte qui gronde mais visiblement c'est couvert par le bruit de la musique. La seule et unique jeune socialiste est en fait un leurre qui cache un tee-shirt UMP sous l'oeil visiblement amusé de Eric Besson. Dieux merci, elle n'a pas montré ce qu'il y avait en dessous. Notorious big nous fait également l'honneur d'un retour éclair sur terre avant que les supporters ne soient également pris à partie. Il faut ratisser large et c'est le niveau intellectuel d'un électeur de droite.
Je dois par contre m'insurger contre la fin du clip et par la même m'excuser pour une erreur écrite un peu plus haut. Tout d'abord il me semble tout à fait déplacer de mettre au volant d'une voiture un aveugle aussi sympathique soit-il. Tout d'abord parce qu'on a assez des alcooliques pour tuer mais aussi et surtout parce qu'il n'a pas son permis ce qui, au regard de la loi est passible d'emprisonnement. Ensuite, je tient à m'excuser car l'infirme refait effectivement surface. Le bougre n'a jamais pris le train et a préféré se taper Lagarde Montparnasse à son ministère. On admirera au passage le sens inouïe du rythme de la ministre de l'industrie et de l'emploi (humour).
La fin oscille entre bourrelets de Pécresse et déguisement de carnaval. L'effeuillage d'une rose par un cadre aux allures d'abrutie congénital prépare au grand final : Sarkozy et Obama discutant lors d'un quelconque sommet le tout sur un air de changer le monde. Bien vue, hein ?
La haie d'honneur à Xavier Bertrand et l'orgie finale dans la voiture bar conclue admirablement cette déjection que même mon chien n'aurait pas pu faire seul.

Tout ça pour dire quoi ?
Une chose est sûre, il est vraiment temps de changer leur monde.

mercredi 20 janvier 2010

Hymne à l'amour.

Elle était adossée au mur. Une femme au visage resplendissant de la jeunesse épanouie. Ses traits fins trahissaient la toute récente entrée dans l'âge adulte. Les sourcils noirs à peine évoqués, donnaient à son regard une étrange impression de mystère propre aux femmes venues d'ailleurs. Ses cheveux tombaient en cascade le long de ses joues au teint emplie de soleil et ses yeux fuyaient derrière une mèche savamment arrangée, les regards un peu trop indiscrets. Sa peau était tendue comme l'est celle d'une pêche prête à être cueilli.
Il n'y avait aucune excentricité dans sa tenue. Une simple veste venait cacher aux autres les arcanes farouchement gardés qu'on offre qu'aux plus méritants, un pantalon en jean et des chaussures discrètes achevaient de lui donner ce bon gout que le baroque ignore.
Elle se redressa et d'une démarche qui faisait oublier ses talons, se glissa dans l'entrée à peine éclairée d'un immeuble. Quand elle parvint à son appartement, elle partît s'enfermer dans la salle de bain appliquer quelques soins dont les femmes seuls ont le secret. Elle ne reparut que quelques instants plus tard.
Ses habits avaient disparus, laissant place à une simple robe de chambre de laquelle dépassait des jambes à la perfection irréelle dont aucun homme au monde n'aurait su apprécier la juste valeur.
Elle dénoua d'un geste plein de grâce la ceinture qui maintenait fermé son vêtement et fît glisser le long de son corps le morceau de tissus, dévoilant une poitrine généreuse sans être opulente et tenant fermement par un de ces miracles propre aux plus grand mystères de la création. Son corps entier, tendu vers l'avenir, respirait la jeunesse. Ses hanches, amples, tombaient délicatement en suivant un chemin créé par Dieu lui même.
Elle s'allongeât à ces côtés. La lumière s'estompa puis disparut. Son corps se fondit dans l'obscurité.
Il la baisa ...

samedi 16 janvier 2010

Demain, j'arrête !

Les bonnes résolutions s'accumulent en ce début d'année. En voici une toute fraiche. Depuis quelques jours c'est fini, j'ai arrêté. Il fallut du temps avant de me décider. Non pas que l'addiction fut particulièrement forte mais plutôt que l'habitude était devenu envahissante, étouffante. Une sorte d'obligation de l'allumer au moins une fois par jour juste pour vérifier qu'on est toujours bien là, que ça a toujours le même gout.
Alors oui, au début on fait comme les autres. Après tout, ça n'a jamais tué personne, du moins on n'a jamais pu le prouver. On se donne un style, on s'invente un genre. Et puis, les choses évolues, d'une fois par jour on passe à deux, puis trois et puis, à chaque moment libre on y revient. A la fin, quand il devient évident que s'en détourner est une affaire impossible il est trop tard.
La rengaine devient alors incontournable. Comme un puissant lien avec une communauté marquée au fer rouge qui se reconnait et à besoin de se retrouver. Chacun à conscience du mal qu'il se fait, de la destruction programmée qu'il alimente chaque jour un peu plus et pourtant personne ne fait rien.
Alors j'ai décidé de faire quelque chose, de changer. Une grave décision, lourde de conséquences, appréhendée par quiconque cherche à se libérer de son emprise.
Il y a d'abord eu cette sensation étrange, comme si quelque chose manquait. L'envie d'y revenir, de s'y remettre "juste pour voir", histoire de se rappeler le bon vieux temps. Puis le désir c'est fait moins sourd, moins présent. Plus les heures et les journées passaient et plus s'éloignait cette petite voix qui disait "allez juste une dernière fois" ...
J'ai résisté et je résiste encore car il y aura toujours, autour de moi, des gens pour me le rappeler, pour relancer la machine infernale.
Mais une chose est sure, aujourd'hui et pour longtemps, j'ai arrête Facebook .

samedi 2 janvier 2010

La révolution 2010

Chaque année ça recommence ! On laisse derrière une mauvaise année pour en espérer une meilleurs. Allons, pour une fois, faisons preuve d'optimisme.
Il est effectivement difficile d'envisager une pire situation pour 2010 après le désastre 2009. Le monde à manquer de disparaitre, anéanti par les facéties de traders sans scrupules et des porcs grippés. Les avions n'arrivaient plus à rester en l'air, les footballeurs faisaient des pieds et des mains pour éviter l'humiliation suprême d'une absence en Coupe du Monde. Heureusement, tout s'est arrangé. Le bourses se sont remplies, les avions semblent daigner respecter les lois de la physique, le vaccin nous a vacciné et la France va à la Coupe du Monde.
On l'a échappé belle. Et puis, n'oublions pas que la fin du monde est prévue pour 2012 alors, autant en profiter.
Lundi, le monde reprendra sa marche en avant, la tête pleine de lendemains chantants ... Jusqu'à la prochaine !