dimanche 25 avril 2010

Cachez ce visage que je ne saurais voir

Ah! Ça faisait longtemps. Ça faisait longtemps que nous n'avions pas été gratifié d'une histoire dont seul le pays du coq a le secret.
Nous sommes le 2 avril, par une pâle journée de printemps, où le soleil encore timide tardant à déposer ses rayons dorés sur nos frêles et blanches épaules encore marquées des rigueurs de l'hiver, perce faiblement le ciel clair de nos vie décharnées.

Jeannette (prénom de substitution dont le but est à la fois de taire l'identité de la victime et également de faire oublier ses croyances religieuses), au volant de sa voiture roule tranquillement dans Nantes, accompagnée de son niqab. Quand soudain, au hasard d'un carrefour, deux agents de la sécurité publique l'arrêtent et lui adressent une contravention au motif que son accoutrement l'empêche de voir et envisager convenablement la route et le trafic.

Je dis, stop! Pourquoi s'embêter avec une contravention quand on peut directement renvoyer la personne chez elle ? C'est vrai, une personne qui se cache, c'est louche. C'est qu'elle ne va bien, ou qu'elle ne veut pas être reconnue. Une personne qui se met des draps sur la tête et coupe une fente pour les yeux, bois du thé en lisant Libération ne peux décemment pas être saine d'esprit. Notez bien que je n'ai rien contre ces gens là. J'adore les Barbamamas autant que mon demi-frère, et je ne tolèrerais en aucune manière la vindicte populacière à l'égard de cette brave femme qui élève courageusement ses 10 enfants issus de 4 mariages différents, sans compter les maîtresses. Qu'elle porte le niqab ne me gène pas. C'est d'ailleurs le meilleur moyen permettant de soustraire à nos regards fragiles sa vile couleur de peau qui n'est pas sans rappeler les délicieuses crêpes que cuisinait ma mère. Mais il faut bien admettre que cette pièce de tissus n'est pas dénuée d'un certain gout artistique. La robe légère portée tombante aux chevilles surmontée d'un foulard élégant justement proportionné ne laissant paraître que le simple regard pétillant d'une femme secrète, ne peut que provoquer un certain émoi pour qui se retrouve nez à yeux avec cette improbable apparition. Comment ne pas imaginer les exquises rondeurs dissimulées sous cet écrin de coton noir, qui attendent désespérément l'étreinte charnelle d'un doux inconnu. N'est-ce pas la meilleur façon d'attirer le regard là ou l'on voudrait qu'il se dérobe ? Et Comment un homme, fervent adepte des principes de l'islam, peut-il laisser sa femme ainsi vêtue se pavaner dans les rue de Nantes et s'étonner que la police l'arrête. Nous sommes en France après tout, le noir fait tâche et Allah ramasse.

Je pense donc qu'il est vital de renvoyer ces personnes chez elles,c'est la seule solution à nos problèmes. Ceci fait, nous pourront profiter de nos rues sans l'ombre inquiétante de ces femmes en noire et du même coup relancer l'économie, la croissance, l'emploi, la consommation et faire disparaître ce foutu rhume qui me bouffe depuis une semaine.
Aussi, j'en appelle aux plus hautes instances de ce pays : légiférons pour interdire les cons.

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