mercredi 20 janvier 2010

Hymne à l'amour.

Elle était adossée au mur. Une femme au visage resplendissant de la jeunesse épanouie. Ses traits fins trahissaient la toute récente entrée dans l'âge adulte. Les sourcils noirs à peine évoqués, donnaient à son regard une étrange impression de mystère propre aux femmes venues d'ailleurs. Ses cheveux tombaient en cascade le long de ses joues au teint emplie de soleil et ses yeux fuyaient derrière une mèche savamment arrangée, les regards un peu trop indiscrets. Sa peau était tendue comme l'est celle d'une pêche prête à être cueilli.
Il n'y avait aucune excentricité dans sa tenue. Une simple veste venait cacher aux autres les arcanes farouchement gardés qu'on offre qu'aux plus méritants, un pantalon en jean et des chaussures discrètes achevaient de lui donner ce bon gout que le baroque ignore.
Elle se redressa et d'une démarche qui faisait oublier ses talons, se glissa dans l'entrée à peine éclairée d'un immeuble. Quand elle parvint à son appartement, elle partît s'enfermer dans la salle de bain appliquer quelques soins dont les femmes seuls ont le secret. Elle ne reparut que quelques instants plus tard.
Ses habits avaient disparus, laissant place à une simple robe de chambre de laquelle dépassait des jambes à la perfection irréelle dont aucun homme au monde n'aurait su apprécier la juste valeur.
Elle dénoua d'un geste plein de grâce la ceinture qui maintenait fermé son vêtement et fît glisser le long de son corps le morceau de tissus, dévoilant une poitrine généreuse sans être opulente et tenant fermement par un de ces miracles propre aux plus grand mystères de la création. Son corps entier, tendu vers l'avenir, respirait la jeunesse. Ses hanches, amples, tombaient délicatement en suivant un chemin créé par Dieu lui même.
Elle s'allongeât à ces côtés. La lumière s'estompa puis disparut. Son corps se fondit dans l'obscurité.
Il la baisa ...

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