mardi 21 juillet 2009

Comment j’ai tué mes gosses …

Si l’on peut aisément critiquer les parents sur la façon d’élever leur bétail, il ne faut cependant pas oublier les difficultés opposées quotidiennement par notre société ordurière et totalement inégalitaire. Prenez par exemple cette famille qui, comme beaucoup de nos jours, cherche la notoriété en tentant à tout prix de passer à la télé.
C’était par une belle journée de Mars à la suite d’un match endiablé opposant les consanguins pédophiles aux résistants rhodaniens. La partie terminée, les supporters fatigués par l’ambiance surchauffée à la bière et aux cris bestiaux de benêts abrutis acquis à la cause sauvage du soutient haineux d’une équipe de jambes sans cervelles, ces supporters devaient donc rallier les bus ramenant au charbon le troupeau sans clochettes. Evidemment, demander à des ces simplets de suivre un itinéraire relevait de l’impossible mais visiblement les organisateur avaient quelque peu surévalué leurs capacités de réflexion. Ce joyeux groupe décida donc, afin de gagner du temps, objectif atteint pour certains qui ont désormais l’éternité pour réfléchir sur leur malheur, de couper à travers champs afin de rallier au plus vite leur moyen de transport dont le chauffeur, visiblement pressé de retrouver sa bru afin de la faire braire, avait préalablement indiqué qu’il partirai à l’heure pile et pas après. Face à cette alternative, on comprend aisément comment le drame arriva.
Une automotrice de type rame RER face à 4 bonhommes dont des enfants forcément c’est inégale. Je passerai les détails, il suffit de s’imaginer un bon steak préparé chez votre boucher à ceci près que ce dernier retire les nerfs et les os. D’ailleurs à ce propos, il n’y a rien de meilleur qu’un bon haché acheté chez votre commerçant de quartier, la qualité de la viande est bien meilleure en bouche que ce soit sur le plan du goût ou de la texture que les pavés d’on-ne-sait-trop-quoi fade vendu par paquet de 20 au rayon surgelé.
Voila comment un drame arrive bêtement et emporte en quelque secondes, les espoirs et les joies de millions d’êtres humains car comme il est de rigueur dans le commerce de la mort en directe, plus y’a de tués, plus y’a d’épleurés. Bien sur après le carnage vint le temps des questions. Mais qu’est-ce qui pousse des gens à se retrouver sur une voie de … A non pardon je me suis trompé ça c’était pour les manifestations de lycéens. Non la question est : mais à qui la faute ??? Bon déjà il faut retirer les morts de part leur situation nouvellement acquise leur procurant l’innocence par défaut. Reste donc la SNCF qui pour une fois n’avait pas décidé de faire grève. En même temps comment ne pas se coucher devant la flagrante vérité qui s’offre à nous comme l’évidence même : il n’y avait pas de panneau pour indiquer qu’en haut du talus se trouvaient des voies, que sur ces voies circulaient des trains de type MI69 (ou 71 je ne sais plus) et que tenter d’arrêter un train à l’aide de ses petits bras musclés s’avère totalement impossible à mois de s’appeler Arnold ou Clark, et encore.
C’est donc solennellement que je demande à la SNCF, par pitié, pour nous éviter ce genre d’absurdité récurrente, de mettre des panneaux, même si à coup sur, il ne savaient pas lire …

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